Jour 3 - Col du Finestre et Col de l'Iseran

Seb et moi sommes partis pour un road trip à moto sur la Route des Grandes Alpes. Au départ de Nîmes, parfois nous suivons la mythique route, et d’autres fois nous prenons des chemins de traverse via des pistes off road ! Pour connaître les épisodes précédents et avoir une vue d’ensemble de notre itinéraire, retournez sur cet article

Notre allemand en Ducati Multistrada traîne à se lever aussi, par contre la cycliste française est levée avant nous et part rapidement. C’est la piste que nous avons emprunté hier qui l’attend aujourd’hui. Je ne veux pas la sous-estimée – elle a l’air d’avoir déjà connu de dures journées sur la Route des Grandes Alpes – mais elle m’a l’air si chétive, et la piste était si mauvaise pour les roues d’une moto, je ne sais pas comment elle va parvenir à arriver au bout… J’en serais totalement incapable ! Je lui souhaite sincèrement bonne chance et lui gratifie de toute mon admiration pour lui donner du courage !

Pendant que nous déjeunons, un énorme patou vient renifler partout autour de notre campement. Pas du tout intéressé par nos appels, il fait le tour du camping est repart. 

Une fois les motos chargées, Seb veut retourner un peu plus haut sur la piste de l’Assiette pour prendre quelques vidéos. Nous essayons le drone (Dji Mini 2, on vous en reparlera dans un prochain article)  mais décidément, celui-là, ne fonctionne jamais ou bien nous ne savons vraiment pas nous en servir… Il ne vole pas droit, tombe dangereusement en piquet… nous avons trop peur de le perdre dans une mauvaise manip, nous arrêtons rapidement.

Alors nous reprenons la route. Direction le col du Finestre par une agréable route, gentiment sinueuse. D’autres motards affluent également, les cyclistes sont déjà bien échauffés. Et nous, nous sommes heureux de reprendre la route dans l’air frais du matin.

Mais de nouveau la crainte me prend lorsque j’arrive au col… La vue qui s’étend devant nous est magnifique, mais une piste de poussière de 22 km serpente dans la vallée plus bas…
Finalement en la regardant de plus près, cette piste a l’air moins méchante qu’hier, pas de ravines ou de gros cailloux et pas de ravins à pic. Il y a quelques marcheurs et des cyclistes. Me voilà rassurée, et nous entamons la descente. A part quelques virages et de la poussière, il n’y a pas de grandes difficultés, et je me plais à voir si je peux prendre un peu de vitesse (une fois cyclistes et marcheurs loins de mon sillage).
La piste se transforme bientôt en route goudronnée dans une forêt épaisse et fraîche. Rouler sur le bitume lisse après la poussière donne une impression de légèreté grisante. Seb finit par me lâcher dans une série de lacets très serrés… J’essaie pourtant de ne pas traîner… Ce n’est pas grave, il mérite bien de s’éclater un peu, je suis un peu son boulet depuis 3 jours 😬.
On se perd en arrivant à Suse. J’en profite pour faire un plein d’essence le temps qu’on se retrouve 🙄. Et nous repartons pour Val-Cenis. Seb me sème à nouveau… Il y a du touriste sur la route, on est tous à la queue leu leu, mais je n’ai pas l’expérience ni même la reprise nécessaire pour doubler dans des files de voitures et camions sur ces routes de montagne… J’essaie de profiter du paysage, mais je peste un peu aussi parce que je ne suis pas sûre de quelle direction prendre. J’essaie de rattraper mon retard et je ne m’arrête pas prendre quelques photos du lac Mont-Cenis, pourtant très impressionnant lové au creux d’un paysage sec et rocailleux. La forte présence de touristes me fait penser que de toutes façons Seb ne s’est pas arrêté là 😅. En effet, je le vois arriver en sens inverse, revenu à ma rencontre.

Nous poursuivons jusqu’à Val-Cenis où nous retrouvons la Route des Grandes Alpes puis Bonneval-sur-Arc, où nous nous arrêtons pour déjeuner.

En se baladant un peu dans le village je tombe amoureuse d’une marmotte siffleuse en porte-clé a-do-ra-ble. Le vendeur, après m’avoir demandé si c’était pour moi ou pour un cadeau – non, pour moi 😬– me dit avec un clin d’oeil et une fausse fierté «  Et en plus, c’est un vrai sifflement de marmotte ! » en lisant l’inscription sur l’étiquette. 😅


En repartant vers le col de l’Iseran, je trouve la montagne sublime. La montagne en été, c’est vraiment apaisant : le vent dans les herbes, les fleurs, les cris des marmottes, les torrents qui déferlent d’une eau transparente… La nature à l’état pur. Arrivés à Val d’Isère, nous prenons un verre sur une terrasse. La fin de la journée approche, il est 17h, l’heure de commencer à se demander où dormir ce soir 🤔. Nous trouvons un hôtel très charmant à Sainte-Foy-la-Tarentaise, c’est le moment de se faire plaisir après 2 nuits dehors. De toutes façons, à la dernière minute dans ce secteur, les nuits sont hors de prix. Nous trouvons donc le meilleur compromis.

Nous ne sommes plus très loin, cette journée sera plus courte que les autres, cela me met de bonne humeur. En repartant guillerette du bar, je relâche un peu trop mon attention, et fait tomber bêtement ma moto en sortant de ma place. 🤦🏻‍♀️ Une des sacoches s’est accrochée alors que je tournais trop tôt… Devant tout une terrasse blindée de touristes.

Heureusement, je n’ai jamais honte de rien, je me fais même rire toute seule. 🤣 Et j’ai à peine le temps de me redresser que 2 passants viennent déjà m’aider à relever ma trop grosse BMW. 

Leçon n°3 : Ne jamais relâcher son attention en moto tant qu’on n’est pas arrivé 🤭

La nuit à l’hôtel est toujours l’occasion de laver quelques vêtements, prendre un bon bain, faire une sieste, se promener dans le village… Tout ça en attendant l’heure de l’apéro !
Nous nous régalons également au restaurant de l’hotel, dont l’ambiance est vraiment très chaleureuse. L’hôtel familial est un ancien relai post diligence datant de 1888 qui a été rénové dans le style des chalets alpins.

Nous y passons un moment de détente parfaite !

Crédit : TripAdvisor

Pour retrouver l’itinéraire complet de notre road trip moto sur la Route des Grandes Alpes , c’est dans cet article.

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