Après cela nous redescendons vers Beaufort, où nous déjeunons dans un petit restaurant en terrasse. Un peu fatigués nous décrétons que nous ne voulons pas rouler trop longtemps cet après-midi, et commençons à chercher un endroit où dormir.
Je repère un camping pas loin mais ce n’est pas vraiment au goût de Seb. C’est vrai qu’il est proche de la route, et semble un peu trop bétonné pour nous…
Alors nous reprenons la route. Nous passons par le Lac de Roselend, traversons le barrage et prenons de petites routes à la recherche d’un endroit pour bivouaquer…
Et nous roulons finalement jusqu’à 19h !
Impossible de trouver un spot de bivouac… Peu de pistes et c’est un coin assez habité…
Nous tentons bien une échappée dans un sous-bois mais c’était plutôt un guêpier. La piste en descente, totalement recouverte de feuilles mortes, s’avère être une vraie patinoire ! Les pneus de nos motos ne peuvent pas adhérer sur cette couche glissante de feuilles sèches.
On ne passe pas loin du fiasco. Même Seb manque de se retrouver en difficulté au moment de faire demi-tour et remonter la piste.
Une fois n’est pas coutume, j’abandonne ma moto à Seb pour exécuter la manoeuvre délicate. J’avoue, je suis en panique.
C’est donc un échec. Nous poursuivons jusqu’à La Giettaz.
Le jour est en train de décliner et ma patience aussi. Je suis saoulée au maximum. Seb, lui, tient bon. Dans ces moments-là, c’est lui qui a le plus de mental.
Arrivés dans le village, on s’arrête à tous les gîtes qui ont l’air sympa. Et on retrouve des clients déjà attablés dans les jardins, pour l’apéro… Tout est complet.
Jusqu’au moment où… Seb s’arrête devant un chemin dans un virage.
Il pointe du doigt le panneau blanc indiquant le nom d’un gîte et le tout petit symbole de camping . Je ne sais pas où il puise encore son enthousiasme, mais Seb s’engouffre sur cette petite route qui devient rapidement un chemin de cailloux.
Pendant que je peste tout le long, en regrettant que l’on ait pas pris ce camping à Beaufort, il y a quelques heures, nous évoluons en terrain glissant et crevassé… Je maudis Seb, qui nous emmène dans un endroit qui ne présage rien de bon, ca m’a tout l’air d’être un chemin de rando, et il ne sembler mener nulle part… il est tard, il ne manquerait plus que je fasse tomber la moto pour piquer une crise…
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