Seb avait hâte de se rendre à la maison de l’alpinisme, lui qui admire tant ces grands aventuriers, mais nous nous sentons trop oppressés et pas du tout à notre place dans cet univers. Nous repartons bien vite.
Seb pense que nous pourrons camper aux alentours de la station de ski des Saisies donc nous nous dépêchons d’y arriver avant la tombée de la nuit. Nous atteignons la station au moment où le soleil est en train de passer derrière l’horizon. Le parking offre un point de vue parfait, pris d’assaut par camping-car et autres vanlifers. On se moque un peu d’eux : nous ne sommes pas fans des parkings pour passer la nuit .
Mais je ne fais pas la fière, parce que, comme souvent, la lumière disparaît avant que nous ayons trouvé notre spot de bivouac. Là encore, je me repose totalement sur Seb, et je lui fais confiance… jusqu’au bout d’un sentier de randonnée. Ok, on était un peu désespérés. Tellement désespérés qu’on grimpe, grimpe sur ce sentier étroit, rythmé par des ravines tous les 50m. Impossible de faire demi-tour. Je prie pour ne pas caler et me planter. Je ne pense qu’à rouler. Et enfin le sentier s’élargit pour faire un virage en épingle.
On n’a pas le choix, on plantera la tente sous le seul replat qui se trouve sous un arbre. Nous ne nous sommes pas aperçus que nous nous étions enfoncé dans une forêt épaisse, et la luminosité est devenue très faible. Je ne trouve pas ça très rassurant, mais au moins … on voulait de la tranquillité, on l’aura trouvée !
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